Le 4 mars, la Tanzanie a accueilli avec enthousiasme l’arrivée de dix-huit rhinocéros blancs, voyageant depuis l’Afrique du Sud vers le célèbre cratère de Ngorongoro. Cet événement représente un espoir pour la conservation de cette espèce emblématique, dont la population a dramatiquement diminué. Dans les années 1970, environ 10 000 rhinocéros blancs peuplaient la Tanzanie ; aujourd’hui, ce chiffre s’élève à seulement 212, selon le dernier rapport de l’International Rhino Foundation (IRF).
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Les rhinocéros blancs jouent un rôle vital dans leur écosystème. En tant qu’herbivores, ils consomment d’importantes quantités de végétation, ce qui aide à maintenir la diversité florale des savanes. De plus, leurs excréments contribuent à la dispersion des graines, favorisant ainsi la régénération des forêts. Ils sont également connus pour leurs bains de boue, qui aident à entretenir les points d’eau essentiels pour d’autres espèces animales.
Ce programme de réintroduction prévoit l’arrivée de trente-six rhinocéros blancs en Tanzanie. Les dix-huit premiers spécimens seront bientôt suivis par un groupe supplémentaire de dix-huit. L’initiative vise à réintroduire ces rhinocéros dans des régions où ils avaient presque disparu, tout en offrant une seconde chance à cette espèce. L’Afrique du Sud, qui abrite la majorité des rhinocéros blancs avec environ 13 991 individus en 2023, a déjà perdu plus de 10 000 rhinocéros à cause du braconnage depuis 2007. D’autres pays, tels que le Botswana, le Rwanda et la République Démocratique du Congo, ont également reçu des rhinocéros dans le cadre de programmes similaires.
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Pour le moment, les rhinocéros seront placés dans un enclos afin de s’adapter aux conditions climatiques et alimentaires locales. Selon des experts de l’institut de recherche sur la vie sauvage en Tanzanie, ces conditions devraient permettre leur réintroduction dans des réserves telles que Mikumi ou Burigi-Chato. Cette réintroduction constitue un pas important vers la préservation des rhinocéros blancs en Afrique de l’Est, et souligne l’engagement des pays concernés à lutter contre le braconnage tout en protégeant la biodiversité.
