Le 5 mars, l’entreprise Niger Foods, contrôlée par le gouvernement de l’État du Niger, a signé un accord avec l’Autorité nationale de développement des terres agricoles (NALDA) et le ministère du Développement de la jeunesse. Ce partenariat met en place un Programme national de production agricole, dont l’objectif est de produire 500 000 tonnes de produits agricoles supplémentaires.
Bien que les détails concernant les cultures spécifiques impliquées n’aient pas encore été révélés, le gouvernement de l’État du Niger a déjà entamé des démarches pour attirer des investissements dans l’agriculture et l’agro-industrie. Depuis l’année dernière, Niger Foods collabore avec des partenaires locaux et étrangers pour réaliser plusieurs projets agricoles.
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En février 2024, l’entreprise a signé un bail de 50 ans avec des communautés du gouvernement local de Bida pour aménager 10 000 hectares dédiés à la culture mécanisée du riz, du sésame, du soja et du maïs, avec l’ambition de produire annuellement 250 000 tonnes. De plus, en septembre 2024, Niger Foods a annoncé son implication dans la construction de six sucreries sur une superficie de 148 000 hectares, en partenariat avec des investisseurs privés, prévue entre 2024 et 2027.
Plus récemment, le 28 janvier 2025, un accord de 3,2 millions de dollars a été signé avec le Fonds national de développement agricole (NADF) pour développer la culture du riz et du maïs sur 4 000 hectares.
Ces initiatives illustrent non seulement les efforts de l’État du Niger pour créer de nouveaux emplois dans le secteur agricole, mais aussi l’engagement à accroître la production agricole dans un pays qui, comme la majorité des nations africaines, reste un importateur net de produits alimentaires.
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L’État du Niger, à travers ces projets, espère non seulement renforcer l’économie locale, mais aussi contribuer à la sécurité alimentaire du pays et réduire sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires.