Au moins 5 personnes ont été condamnées jusqu’à 8 mois de prison ferme pour commerce illicite des animaux en voie de disparition par le Tribunal Correctionnel de Bruxelles, en Belgique. Bien que certains des accusés disent ne pas être au courant qu’importer des restes d’animaux constitue des crimes passibles d’ amendes et même à des peines de prison ferme en Belgique.
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Selon des informations diffusées par DH Bruxelles, la législation en vigueur en Belgique ne tolère pas des pratiques qui mettent en danger la vie des animaux en général et surtout ceux en voie de disparition qui se trouvent dans les pays africains. Les régles en Belgique contre le trafic des animaux ne concernent pas seulement la viande de ces animaux en voie de disparition mais aussi des produits animaliers comme des sacs à main à base des peaux d’ animaux, des ceintures, des portes clés et d’autres objets facilement transportables par des usagers. Parmi les personnes visées par ces peines, une personne aurait importé en Belgique 3 kilogrammes de viande de crocodile venus de la RD Congo et des restes de pangolins en provenance de l’Éthiopie. Il a été condamné à 8 mois de prison et une amende de 8.000 Euros. Selon la même source, d’autres ont été condamnés aux peines inférieures.
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Ce n’est pas la première fois que la Belgique condamne des trafiquants d’espèces animales. En 2014, quatre personnes avaient été condamnées pour commerce illégale de rapaces par le Tribunal de Gand en Belgique. Le Parquet avait annoncé que les coupables avaient volé des œufs d’oiseaux dans la nature et avaient même vendu des oiseaux protégés comme les aigles de Boneli, des vautours, des pygargues et d’autres espèces protégés. Les quatre condamnés ont reçu de lourdes peines allant même jusqu’à quatre ans de prison ferme et une amende de 90.000 Euros.
