Les scientifiques ont combiné cinq nouveau modèles de climat issus du projet d’inter-comparaison des modèles couplés du Programme mondial de recherches sur le climat (CMIP). ces 12 modèles mondiaux de récoltes leur ont permis de créer des simulations de rendement le plus complet et précis à ce jour. Ils ont reproduit des processus connus de la physiologie et de l’écologie végétale pour estimer les rendements du maïs, du blé, du soja et du riz dans le cadre de deux scénarios climatiques différents. Le constat, est que le maïs une culture de base en Afrique subsaharienne pourrait connaître une baisse de rendement allant jusqu’à 24 % d’ici la fin du siècle. Quant au blé, il pourrait voir sa productivité augmenter de 17 % au cours de la même période.
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Des chercheurs ont combiné cinq nouveaux modèles climatiques avec 12 modèles de récoltes. Selon cette simulation qualifié de précise, le maïs pourrait connaître une baisse allant jusqu’à 24% de rendement d’ici à 2100, tandis que le blé pourrait voir une augmentation de sa productivité. Dans certaines sous-régions tropicales, les effets du climat sur les cultures se font déjà ressentir. Des scénarios d’émissions élevées et basses prévoient des tendances similaires pour les dix prochaines années. Des actions entreprises dès maintenant pour influencer le changement climatique et modifier la trajectoire du climat pourraient sur le long terme limiter les pertes de rendement du maïs à seulement 6% d’ici à 2100. Des mesures d’adaptation au climat comme le fait de semer les cultures plus tôt ou passer à des cultures tolérant la chaleur sont relativement bon marché et faciles à mettre en place, alors que d’autres actions, comme l’installation de nouveaux systèmes d’irrigation requièrent un gros investissement financier, une planification et du temps.
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Selon de nouvelles simulations informatiques récemment publiées dans le journal Nature food, lors des dix prochaines années, soit une décennie plus tôt que prévu, de grands changements affecteront le rendement de ces cultures partout sur la planète. Si rien n’est fait pour freiner le changement climatique, l’étude projette des réductions majeures dans le rendement des récoltes des cultures comme le soja et le maïs d’ici à 2100. Les régions dites « greniers alimentaires » en Afrique de l’Ouest verront apparaître des modifications touchant à l’agriculture beaucoup plus tôt que prévu, avertit l’étude. Les efforts de recherche ont été conduits par Jonas Jägermeyr au Goddard Institute for Space Studies de New York, en partenariat avec les chercheurs de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK).